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VIP-Blog de si_supieras
  • 67 articles publiés
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  • Créé le : 27/03/2006 15:50
    Modifié : 12/06/2007 12:28

    Fille (17 ans)
    Origine : no soy de aqui, ni soy de alla...
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    °Oo vOlv£r oO°

    25/05/2006 21:34

    °Oo vOlv£r oO°


    Yo adivino el parpadeo
    de las luces que a lo lejos
    van marcando mi retorno...
    Son las mismas que alumbraron
    con sus pálidos reflejos
    hondas horas de dolor..

    Y aunque no quise el regreso,
    siempre se vuelve al primer amor..
    La vieja calle donde el eco dijo
    tuya es su vida, tuyo es su querer,
    bajo el burlón mirar de las estrellas
    que con indiferencia hoy me ven volver...


    Volver... con la frente marchita,
    las nieves del tiempo blanquearon mi sien...
    Sentir... que es un soplo la vida,
    que veinte años no es nada,
    que febril la mirada, errante en las sombras,
    te busca y te nombra.
    Vivir... con el alma aferrada
    a un dulce recuerdo
    que lloro otra vez...

    Tengo miedo del encuentro
    con el pasado que vuelve
    a enfrentarse con mi vida...
    Tengo miedo de las noches
    que pobladas de recuerdos
    encadenan mi soñar...

    Pero el viajero que huye
    tarde o temprano detiene su andar...
    Y aunque el olvido, que todo destruye,
    haya matado mi vieja ilusión,
    guardo escondida una esperanza humilde
    que es toda la fortuna de mi corazón.

     

     

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    Je vous encourage tous à aller voir Volver, le dernier film de Pedro Almodovar, moi je l'ai adoré, c'est un film magnifique, avec des acteurs pleins de talent! voici un petit article pour en savoir plus...:

    Variation sur le thème du retour, le dernier film de Pedro Almodóvar émeut comme... un film d’Almodóvar. Trois générations de femmes se partagent l’histoire de Volver, entre rire et larmes, réalisme et "naturalisme surréel" selon les mots même du cinéaste. Son implication émotionnelle évidente donne une fois encore à son oeuvre une vérité profonde et bouleversante.



    Le fantôme d’une mère morte depuis quelques années revient dans les vies déjà torturées de ses filles et petite fille. Déclenchant drame, doute, révélations, et toute la palette des émotions qu’il est possible de faire passer à l’écran.


    Volver, revenir donc. Pour le cinéaste, c’est revenir au pays, sa région natale, La Mancha et ses traditions d’un autre temps. C’est aussi forcément un retour dans le giron maternel. Almodóvar place au centre de son récit cette relation mère-fille ambiguë et complexe qui le fascine, déjà explorée dans Talons Aiguilles. Et semble exorciser la perte de sa mère à lui, morte il y a quelques années.
    C’est également retrouver, après 17 ans, une de ses actrices fétiches, celle des débuts difficiles, Carmen Maura. Qui dans le récit est donc le fantôme, la mère revenue d’entre les morts pour réparer des fautes et combler des manques.


    La mort est un des personnages principaux de Volver et les premières images, magnifiques, donnent le ton d’un récit qui n’est pourtant jamais morbide. Des dizaines de femmes, veuves ou orphelines, s’affairent dans un cimetière sur les tombes des maris, pères et grand-pères, parfois sur leur propre caveau - ça fait partie des traditions dans cette région de l’Espagne paraît-il. Elles les astiquent plutôt gaiement, bavardant et s’embrassant, bougeant comme des abeilles aux abords de leur ruche. Ce rapport dédramatisé à la mort étonne d’ailleurs et permet à une histoire hantée par la mort de rester malgré tout optimiste.


    Après La mauvaise éducation, Almodóvar renoue donc avec les femmes, exclusivement des femmes. Les hommes ne font que passer brièvement dans leur vie, souvent pour le pire. Ces figures féminines qu’aime filmer le cinéaste espagnol sont des battantes, elles luttent pour leur famille, sont toujours placées face à des drames qu’elles surmontent avec une force vitale impressionnante. Ici, Raimonda - Penelope Cruz - mère d’une jeune adolescente et fille de Irene, la revenante, se débat pour protéger sa progéniture, pour renouer avec sa mère et panser les blessures du passé. L’actrice passée par Hollywood est sublime et donne - pour la première fois ? - toute la mesure de son talent.
    Avec virtuosité, Almodóvar s’amuse à faire rire des tragédies qu’il raconte, jouant avec les émotions du spectateur, toujours sur un fil. Le village où se déroule une bonne partie de l’action est hantée par des fantômes et peuplée de femmes, qui survivent presque toujours aux hommes, superstitieuses ou bigotes. Mais ce village, nous dit-on, est celui qui a la plus forte proportion de fous du pays.


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    Comme dans Parle avec elle, Almodóvar prouve son talent de conteur d’histoire, avec un humour sombre et poétique, s’éloignant un peu du fantasque baroque de ses débuts. Il ne délaisse pas son obsession esthétisante en revanche, les couleurs, les objets et les costumes kitchs, et une photo absolument magnifique. Il a d’ailleurs le don de montrer la beauté des femmes à l’écran, alors même qu’il ne fait rien pour les embellir : elles sont mal fagotées, pleurent, hurlent et se mouchent, mais elles sont vivantes.
    Le thème du retour implique la nostalgie : pour revenir il faut d’abord être parti, et si l’on revient c’est qu’on a quelque chose du passé à régler. La musique, et notamment un vieux tango de Carlos Gardel réactualisé, porte cette humeur du début à la fin. Mais le retour implique aussi un grand optimisme, celui de pouvoir revenir et réparer, et de ne pas se laisser arrêter par cette ligne censément infranchissable , la mort. Même sans être croyant, Almodóvar nous dit qu’on peut toujours revenir à la vie.

     

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